A partir de Louxor la police te redonne la liberte et tu peux enfin te frayer un chemin dans la population. J'ai ainsi rencontre des Coptes (des chretiens orthodoxes) qui ont pu m'expliquer les persecutions dont ils sont victimes et le culte qu'ils pratiquent. Bon je vais aller tres vite la... vous lirez mon livre plus tard! Ici c'est la gare d'Assouan car j'ai pris le train pour rentrer au Caire, tout en haut c'est le temple de louxor,
le touriste qui prend la photo c'est le temple de Karnak. Ici l'ile des tombes a Assouan et les nombreux bateaux de croisieres ou tu bois des milk-shake en ecoutant floorfila.
samedi 27 février 2010
Luxor, Assouan...
dimanche 7 février 2010
LE LONG DU NIL
ni une ni deux, je decide de rejoindre Abu Simbel, c'est a dire 1000 km plus loin a la frontiere soudanaise, apparament le joyau de l'empire pharaonique, enfin disons jusqu'a Assouan car pour rallier Assouan a Abu Simbel il faut traverser 290 kilometres de desert et j'en ai ras le fut du desert.
Donc me voila parti le long du Nil pour une promenade tranquille, pas la moindre cote, pas le moindre soupcon de vent, un petit verre de the par-ci, deux-trois boulettes de falafel par-la .. et on y va.Arrive a Beni-Suef, sans trop savoir pourquoi, on m'a arrete a un check-point et on m'a plante un couteau dans la gorge... ah non c'est pas ca!
On m'a adjoint une voiture de police qui ne me lachera pas. Une garde pretorienne avec tous ces inconvenients, il a fallu positiver et se faire une raison. Par ordre du gouvernement, la police doit accompagner tout touriste prenant la route d'Assouan, qu'il soit en camping-car ou en trottinette. Le probleme c'est que tres souvent ils vous collent a la roue, raccourcissent les pauses, veulent embarquer votre velo dans le fourgon... Le cote positif, c'est qu'ils vous trouvent un endroit ou dormir et vous offrent a manger.
Apres Beni-Suef, la matiere premiere cultivee en Egypte c'est la canne a sucre, des qu'un tracteur passe avec son chargement, on lui fait signe qu'on va l'alleger de quelques grammes et on extrait, en marche, la premiere tige qui depasse. Il faut passer le stade fastidieux de decortiquer la tige avec les dents et apres on suce sur le principe du Mister-Freeze...
On peut aussi, pour cinq centimes d'euros boire un "bouza", c'est du jus de cannes avec un peu de lait qu'on a laisse fermenter quelques jours, on le bois dans un sac plastique avec une paille; je peux jamais finir le mien tellement c'est consistant... tu pedales pendant trois heures.
Sur le trajet, il y-a beaucoup de choses a visiter des pyramides en-veux-tu-en-voila. Celle du haut-de-page c'est Dashour, on peut visiter le tombeau par un interminable boyaux qui vous conduit dans deux chambres funeraires, le taux d'humidite est etouffant et le coup d'oeil epoustouflant.
60 kilometres avant Louxor, on y trouve un petit bijou de temple, c'est celui de Dandara, enfin une civilisation intelligente qui fabrique des escaliers avec une contre-marche d'a peine dix centimetres
ce qui entraine un escalier ou se deroule des fresques interminables ou Anubis offre un Twix a Horus qui n'a pas le temps de manger puisqu'il s'echine sur le level 73 de half-life et que Ramses debranche constament sa manette, tandis que Kheops tente de se concentrer sur ses cours de scribes mais Nefertiti qui met malencontreusement, et ce depuis un moment, sa main sur sa cuisse fait tout clapoter
...
Je suis donc aujourd'hui a Qena c'est-a-dire a 60 kilometres de Louxor et de toute une concentration de monuments... tout va bien... Les journees sont tres chaudes et les nuits legerement fraiches. L'Egypte n'abime pas vraiment votre porte-monnaie... et l'egyptien le sait ce qui vous oblige a negocier sur beaucoup de choses... Bon! Je vous laisse, il faut que je negocie ma connection.
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