yavaş yavaş dönerim! (tout doucement je reviens)

ça y-est je retrouve un clavier avec des "c" cédilles et des accents graves et aigus et méridionales. Mais alors où suis-je donc?

Après Jérusalem, j´ai rejoins la côte, direction Tel-Aviv, pour prendre un ferry au port de Tel-Aviv, car la frontière Rosh-Hanikra avec le Liban est fermée, celle avec la Syrie aussi.
Une fois arrivé là-bas, force fut de constater qu´il n´existe pas de port à Tel-Aviv. Un policier me racontait que ses parents avaient émmigré des Etats-Unis dans les années 50 et à cette époque il y-avait un port en effet. Il a fallu remonter sur Haïfa où un cargo fait la liaison une fois par semaine pour la modeste somme de 180 euros. Invité par une famille israëlienne à passer quelques jours dans leur maison au bord de la mer, je garde un très bon souvenir de ce petit morceau de terre.Puis le bateau s´en va et c´est vers Chypre qu´il vogue, c´est la seule voie de sortie. On passe la nuit dans le bateau et on dort très bien quand ça balance. Une fois en Chypre il faut se faire avec le fait qu´on roule à gauche et que les gens sont quand même moins sympas que dans les autres pays mentionnés, un petit tour de côte et j´ai vite rejoins le côté Turc à Nicosie, on passe un check-point au milieu de la ville, c´est original. Il y a un grand panneau qui vous dit "la seule ville au monde divisée entre deux états", si vous le prenez comme ça...
Et quel bonheur de retrouver la Turquie, en 10 minutes on m´a déjà offert un thé, j´ai sauté sur un marchand de baklava, j´ai ressortie mon dico turc et j´ai le sourıre fendu au lèvre.
Et voilà, je reprend le bateau dans quelques heures pour la Türkiye Cemhuriyet où je débarque Taşucu. A la turque